Lettre d'Amour : Rie Tomosaka
Pour le premier article positif de ce blog qui a bien dû atteindre les 10 visites, je vais parler de toi, toi qui n'a aucun talent pour la musique. Et qui n'est même pas très belle, rares étant les gens beaux avec un visage déformé.
Rie, tu n'es pas chanteuse, mais puisqu'on laisse Maki Goto, à côté de laquelle tu es une véritable diva, l'être, alors tu as toute ta place dans le monde de la musique.
Mais Rie, tu es avant tout une actrice de ce genre télévisuel japonais à côté duquel on a le sentiment que les acteurs de Plus Belle la Vie mériteraient des Oscars, les dramas. Je ne regarde pas de dramas, je n'ai rien à en dire.
La majeure partie de la production issue de ta carrière musicale est à jeter aux oubliettes, qui est la pièce du château dans laquelle les staracadémyciens passent le plus de temps. Tu n'as pas de voix, et un sens du rythme défaillant.
J'ai dit plus haut, chère Rie, que tu n'as aucun talent pour la musique, mais mon amour pour toi m'a fait perdre la raison. Tu en as bien un majeur : tu connais Shiina Ringo, dont le talent est si énorme qu'il irradie sur ceux qui l'entourent, comme la transpiration pour Namie Amuro.
Tu connais donc Shiina Ringo ma très chère, et celle-ci te connaît également, ce qui est mieux. Et dans son infinie mansuétude, que nous, personnes aux yeux symétriques ne pouvons comprendre, celle-ci avait composé quelques chansons pour toi en 1999. Certes, celles-ci rappellent beaucoup le style de la patronne et inventrice du shinjuku-kei, mais de manière à s'accorder à ta voix sans personnalité, elle y a ajouté une certaine fraîcheur pop bienvenue.
Et finalement, que ce soit Shoujo ROBOT, reprise en live par Tokyo Jihen, ou CAPPUCINO, qui rappelle l'Aozora de la compositrice, toutes les chansons que cette dernière t'as fournies sont bonnes. Elles sont peu nombreuses, mais quel brio, pour faire de toi une chanteuse, parce qu'il faut t'avoir entendu karaoker ses chansons pour être convaincu que le premier babouin venu aurait un sens de la musicalité plus développé que le tien !
Oh, ma chère Rie ! Jamais je n'oublierai ce pesant Nihon ni Umarete chargé et suicidaire, qu'on aimerait tant entendre repris par Tokyo Jihen, sois en certaine, et reprend une part de gâteau. Je t'en prie, n'en reviens jamais à la musique, mais merci quand même.
Je t'aime.