La carte de France de la Jpop
Une année qui commence, c'est la promesse renouvelée de petits plaisirs et de grandes déconvenues, et d'une résurrection, en l'occurrence la mienne. Je me dois de vous expliquer la raison de mon absence pendant si longtemps : je n'étais pas présent. Voilà qui est fait, passons aux choses sérieuses.
Qui dit janvier dit : 1) nouveau concert d'Ayumi Hamasaki la faisant encore un peu plus plonger dans les abimes de l'héroïco-bouffonesque et l'amenant une fois encore à se caricaturer de manière désolante en reprenant -en changeant à peine les costumes- les mêmes mises en scène toujours plus grotesques des années précédentes avec quelques immuables : vibratoOoOoOoOo ("je me nOIoiOIoiOIs"), rock résolu à la mine pénitente ("MON STERILET ! MON STERILET ! IL EST EN BIAIS !" [sur l'air de Because of You]) et ballades voguant sur l'amplitude des mouvements des petits bras d'Ayu (Vogue, la galère !). Je ne parlerai pas des arrangements qui évoluent à peine plus que la garde robe d'Amuro : [...]. Voilà, je n'en ai pas parlé, mon silence est suffisamment éloquent, surtout si, pour meubler comme il se doit cet intense instant de réflexion, vous l'avez fécondé en le remplissant de musique de circonstance, une musique de cirque ou des chiots qu'on torture par exemple.
2) Réservations pour les prochaines vacances. Oui parce que si vous ne voulez pas vous retrouver en Enfer, ou pire, en Picardie, il faudra bien vous y prendre à l'avance. Cependant, une nouvelle variable s'ajoute cette année au calcul. Ainsi que nous l'a promis Jame, le deuxième plus grand site comique sur la "culture" japonaise (après le site du franponais), qui recrute d'ailleurs, je vous le dis au cas où vous avez des amis analphabètes ou des ennemis irréfléchis, ou si vous pensez que Gazette est le point culminant de la musique contemporaine et X JAPAN un groupe à ranger entre Jean Sébastien Bach et Claude Debussy (YOSHIKI en sandwich, la sextape que personne ne veut voir), mais dans ce cas vous êtes ici par erreur, alors claquez la porte (j'entends "sur votre bite") en sortant, comme nous l'a promis -donc- Jame la musique japonaise a déferlé en 2009 sur notre beau pays dans les caves des HLM du Val d'Oise, et c'est avec un bonheur effroi grandissant que nous avons assistés enchantés impuissants à la colonisation de nos glorieuses pitoyables conventions séances d'humiliation consenties par de nombreux artistes de talent quelques poufs des deux sexes que j'exciserais volontiers avec les dents. Et donc -Hallelujah !- la jpop a envahi la France comme l'herp... les verr... la syph... la blénorr... les clamid... WHATEVER envahit les muqueuses. Cependant, m'appuyant sur mes réseaux internationaux de renseignement (je paye des gothiques pour qu'elles s'asseyent de tout leur poids sur mes victimes, du reste les gothiques ne pouvant faire les choses que de tout leur poids, je ne pourrais pas faire autrement), je suis en mesure de vous offrir une carte de France de la Jpop, avec la musique que vous entendrez résonner sur les places ensoleillées dans les écouteurs des Ipods des vieilles tantes et des pondéralement surchargées.
Dans le Sud : Tout le monde n'a pas la chance d'habiter au Nord de la Loire et tous les ans, dans des perspectives humanitaires, des cars de cons rendent visite à la Tiers-France pour s'y faire dorer des mélanomes plus malins qu'eux. L'été prochain, si vous vous détestez et que la Mer Flaque Méditerrannée est votre destination, préparez-vous à bouffer du Kumi Koda (au sens figuré, sinon c'est toxique). En effet, la région PACA, en tant que premier consommateur mondial de faux Vuitton et de faux D&G (devant la Chine) est à la mode ce que les travestis sont à la féminité, et à la classe ce que je suis au bien-être sanitaire. Ils se trouvent par ailleurs de nombreuses similitudes avec Kumi : un accent vulgaire et risible, un manque de culture et une bêtise à toute épreuve (ce n'est pas pour rien que cette région est le plus grand fournisseur de candidates de télé-réalité) et un important taux de pourrissement prématuré du liquide amniotique (ceci étant dû à l'accablante chaleur). Les filles, qui pour une raison inconnue, ont toutes des mèches blondes, du fond de teint homard et des tongs, comme les hommes, parmi lesquels on trouve encore les derniers spécimens de métrosexuels en liberté adorent se trémousser sur SHAKE IT.
Dans le Nord : L'autre région où ne pas aller sans avoir revêtu votre combinaison intégrale de démineur. Comme nous le dit bien Christophe Hondelatte, le Nord est une région où l'on aime les enfants, et par "on aime les enfants", je veux dire "on aime pratiquer d'atroces abus sexuels sur des petites filles avant de les immoler vivantes". Il paraît donc logique que vous entendiez beaucoup là-bas ... les AKB48 (je suis sûr que vous aviez compris). Les petites filles en jupette sont très appréciées là haut, ce processus n'étant pas seulement entraîné par l'importante propension à la consanguinité qui y règne, mais aussi par le faible taux d'alphabétisation. La rumeur veut que les gens du Nord soient sympas, ils sont en fait trop alcoolisés et occupés à traquer les jupettes, c'est votre unique chance de survie.
Dans l'Est : Le dernier rapport de l'Est de la France avec la musique était Patricia Kaas. Depuis cet épisode qu'ils essayent de passer sous silence, ce qui n'est pas très dur puisque plus personne n'écoute Patricia Kaas, on y passe environ 334 jours à cuver le vin chaud bu pendant le mois de décembre, ce qui est assez honnête, le Japon aurait eu cette attitude en 1945, il n'y aurait jamais eu Hiroshima (et donc jamais Ai Otsuka non plus, l'horreur des radiations), et à égorger des prostituées. On trouve toutefois en Moselle le dernier spécimen de grand condor des Andes. Celui-ci étant du reste le dernier fan de Namie Amuro (qui est responsable de la disparition des bisons au Japon), vos vacances dans l'Est seront Enguraises (gedaune gedaune, in mai bazine yeah camone camone).
Dans l'Ouest : Dans ma Bretagne natale (c'est faux, je suis né dans le Val-de-Marne, mais je ne m'en vante pas), tout le monde est alter, mais contrairement à l'idée reçue, tout le monde n'est pas alcoolique, il y a aussi beaucoup de cannabissomanes. Et qu'est ce qui se prête mieux aux pantalons en toile et aux pompes de skate que YUI et son atittude cool comme un dimanche de gueule de bois pluvieux ? Comme on dit, "en Bretagne, il ne pleut que sur les cons", attendez-vous donc à finir trempés jusqu'à votre pauvre foie martyrisé, au son des extraordinairement chiantes ritournelles de YUI. Vous ne les entendrez pas de toutes manières, vous couleur-localiserez en vomissant vos entrailles dans le caniveau.
A Paris : Si vous êtes raisonnables (et riches, car de toutes façons, les pauvres ne sont jamais raisonnables, on leur donne de l'argent et la première chose qu'ils font, c'est le dépenser), vous irez passer vos vacances à Paris. Mais là encore, faites très attention, si rive gauche vous serez assomés par l'électro de capsule (possiblement mash-uppé avec Michel Sardou) et naviguerez sur des océans de Vodka-Red Bull crachant leurs écumes de coke, la rive droite est encore toute entière au deuil de Jasmine You et où que vous alliez, tout ne sera que clavecins game boy et couinements gutturaux. Pour finir, signalons que le Marais est une niche écologique rare où Ayumi Hamasaki a pignon sur rue, comme le montrent d'ailleurs tous les reportages sur la Gay Pride et leurs sosies d'Ayu plus féminins et sexy que nature.
Qui dit janvier dit : 1) nouveau concert d'Ayumi Hamasaki la faisant encore un peu plus plonger dans les abimes de l'héroïco-bouffonesque et l'amenant une fois encore à se caricaturer de manière désolante en reprenant -en changeant à peine les costumes- les mêmes mises en scène toujours plus grotesques des années précédentes avec quelques immuables : vibratoOoOoOoOo ("je me nOIoiOIoiOIs"), rock résolu à la mine pénitente ("MON STERILET ! MON STERILET ! IL EST EN BIAIS !" [sur l'air de Because of You]) et ballades voguant sur l'amplitude des mouvements des petits bras d'Ayu (Vogue, la galère !). Je ne parlerai pas des arrangements qui évoluent à peine plus que la garde robe d'Amuro : [...]. Voilà, je n'en ai pas parlé, mon silence est suffisamment éloquent, surtout si, pour meubler comme il se doit cet intense instant de réflexion, vous l'avez fécondé en le remplissant de musique de circonstance, une musique de cirque ou des chiots qu'on torture par exemple.
2) Réservations pour les prochaines vacances. Oui parce que si vous ne voulez pas vous retrouver en Enfer, ou pire, en Picardie, il faudra bien vous y prendre à l'avance. Cependant, une nouvelle variable s'ajoute cette année au calcul. Ainsi que nous l'a promis Jame, le deuxième plus grand site comique sur la "culture" japonaise (après le site du franponais), qui recrute d'ailleurs, je vous le dis au cas où vous avez des amis analphabètes ou des ennemis irréfléchis, ou si vous pensez que Gazette est le point culminant de la musique contemporaine et X JAPAN un groupe à ranger entre Jean Sébastien Bach et Claude Debussy (YOSHIKI en sandwich, la sextape que personne ne veut voir), mais dans ce cas vous êtes ici par erreur, alors claquez la porte (j'entends "sur votre bite") en sortant, comme nous l'a promis -donc- Jame la musique japonaise a déferlé en 2009 sur notre beau pays dans les caves des HLM du Val d'Oise, et c'est avec un bonheur effroi grandissant que nous avons assistés enchantés impuissants à la colonisation de nos glorieuses pitoyables conventions séances d'humiliation consenties par de nombreux artistes de talent quelques poufs des deux sexes que j'exciserais volontiers avec les dents. Et donc -Hallelujah !- la jpop a envahi la France comme l'herp... les verr... la syph... la blénorr... les clamid... WHATEVER envahit les muqueuses. Cependant, m'appuyant sur mes réseaux internationaux de renseignement (je paye des gothiques pour qu'elles s'asseyent de tout leur poids sur mes victimes, du reste les gothiques ne pouvant faire les choses que de tout leur poids, je ne pourrais pas faire autrement), je suis en mesure de vous offrir une carte de France de la Jpop, avec la musique que vous entendrez résonner sur les places ensoleillées dans les écouteurs des Ipods des vieilles tantes et des pondéralement surchargées.
Dans le Sud : Tout le monde n'a pas la chance d'habiter au Nord de la Loire et tous les ans, dans des perspectives humanitaires, des cars de cons rendent visite à la Tiers-France pour s'y faire dorer des mélanomes plus malins qu'eux. L'été prochain, si vous vous détestez et que la Mer Flaque Méditerrannée est votre destination, préparez-vous à bouffer du Kumi Koda (au sens figuré, sinon c'est toxique). En effet, la région PACA, en tant que premier consommateur mondial de faux Vuitton et de faux D&G (devant la Chine) est à la mode ce que les travestis sont à la féminité, et à la classe ce que je suis au bien-être sanitaire. Ils se trouvent par ailleurs de nombreuses similitudes avec Kumi : un accent vulgaire et risible, un manque de culture et une bêtise à toute épreuve (ce n'est pas pour rien que cette région est le plus grand fournisseur de candidates de télé-réalité) et un important taux de pourrissement prématuré du liquide amniotique (ceci étant dû à l'accablante chaleur). Les filles, qui pour une raison inconnue, ont toutes des mèches blondes, du fond de teint homard et des tongs, comme les hommes, parmi lesquels on trouve encore les derniers spécimens de métrosexuels en liberté adorent se trémousser sur SHAKE IT.
Dans le Nord : L'autre région où ne pas aller sans avoir revêtu votre combinaison intégrale de démineur. Comme nous le dit bien Christophe Hondelatte, le Nord est une région où l'on aime les enfants, et par "on aime les enfants", je veux dire "on aime pratiquer d'atroces abus sexuels sur des petites filles avant de les immoler vivantes". Il paraît donc logique que vous entendiez beaucoup là-bas ... les AKB48 (je suis sûr que vous aviez compris). Les petites filles en jupette sont très appréciées là haut, ce processus n'étant pas seulement entraîné par l'importante propension à la consanguinité qui y règne, mais aussi par le faible taux d'alphabétisation. La rumeur veut que les gens du Nord soient sympas, ils sont en fait trop alcoolisés et occupés à traquer les jupettes, c'est votre unique chance de survie.
Dans l'Est : Le dernier rapport de l'Est de la France avec la musique était Patricia Kaas. Depuis cet épisode qu'ils essayent de passer sous silence, ce qui n'est pas très dur puisque plus personne n'écoute Patricia Kaas, on y passe environ 334 jours à cuver le vin chaud bu pendant le mois de décembre, ce qui est assez honnête, le Japon aurait eu cette attitude en 1945, il n'y aurait jamais eu Hiroshima (et donc jamais Ai Otsuka non plus, l'horreur des radiations), et à égorger des prostituées. On trouve toutefois en Moselle le dernier spécimen de grand condor des Andes. Celui-ci étant du reste le dernier fan de Namie Amuro (qui est responsable de la disparition des bisons au Japon), vos vacances dans l'Est seront Enguraises (gedaune gedaune, in mai bazine yeah camone camone).
Dans l'Ouest : Dans ma Bretagne natale (c'est faux, je suis né dans le Val-de-Marne, mais je ne m'en vante pas), tout le monde est alter, mais contrairement à l'idée reçue, tout le monde n'est pas alcoolique, il y a aussi beaucoup de cannabissomanes. Et qu'est ce qui se prête mieux aux pantalons en toile et aux pompes de skate que YUI et son atittude cool comme un dimanche de gueule de bois pluvieux ? Comme on dit, "en Bretagne, il ne pleut que sur les cons", attendez-vous donc à finir trempés jusqu'à votre pauvre foie martyrisé, au son des extraordinairement chiantes ritournelles de YUI. Vous ne les entendrez pas de toutes manières, vous couleur-localiserez en vomissant vos entrailles dans le caniveau.
A Paris : Si vous êtes raisonnables (et riches, car de toutes façons, les pauvres ne sont jamais raisonnables, on leur donne de l'argent et la première chose qu'ils font, c'est le dépenser), vous irez passer vos vacances à Paris. Mais là encore, faites très attention, si rive gauche vous serez assomés par l'électro de capsule (possiblement mash-uppé avec Michel Sardou) et naviguerez sur des océans de Vodka-Red Bull crachant leurs écumes de coke, la rive droite est encore toute entière au deuil de Jasmine You et où que vous alliez, tout ne sera que clavecins game boy et couinements gutturaux. Pour finir, signalons que le Marais est une niche écologique rare où Ayumi Hamasaki a pignon sur rue, comme le montrent d'ailleurs tous les reportages sur la Gay Pride et leurs sosies d'Ayu plus féminins et sexy que nature.